samedi 10 janvier 2009

De 2008 à 2009

Désolé de vous avoir laissé en plan si longtemps chers lecteurs, mais les exigences de la vie hors Internet et le temps des fêtes peuvent rattraper même les bloguistes. Toute bonne chose ayant une fin, me revoici donc prêt à vous déranger avec mes réflexions. Nous commencerons cependant tout en douceur, je ne vous parlerai de rien de précis aujourd’hui. Seulement quelques pensées, comme ça à la va vite, en cette année qui commence.

Certains m’ont demandé pourquoi je n’ai pas commenté les élections provinciales. Tout simplement parce que je ne voyais pas quoi dire qui ne l’avait pas été par d’autres. Que rajouter sur le faible taux de participation, sur le départ de Mario Dumont, sur la première femme chef de l’opposition au Québec, sur l’élection d’un député de Québec Solitaire, sur la majorité par la peau des dents de Jean Charest? Rien de vraiment intéressant à mon sens. Le faible taux de participation et le retour du vote aux partis traditionnels ne fait que confirmer le vide de cette élection. Les Québécois ont donné un chèque en blanc à Jean Charest pour 4 ans en espérant que d’ici là le discours évoluera. Est-ce que l’ADQ réussira à devenir une véritable force politique bien définie ou se dégonflera t il comme une baudruche dans l’après Mario? Qui pourrait vraiment le dire à ce stade ci… Est-ce que Québec Solidaire va faire changer l’ambiance à l’Assemblée Nationale? Je ne crois pas, du moins pas pour l’instant. Pauline? Elle va continuer à soigner son image et parler de souveraineté par moments afin de se préparer pour 2012. Ses chances sont bonnes, depuis Duplessis jamais le Québec n’a élu le même parti pendant plus de 10 ans…

À quoi peut on s’attendre cette année? L’habituel… Charest va continuer à privatiser la santé (si Dumont le fait c’est mal et à droite, si Charest le fait sans en parler au peuple c’est un fin stratège). On parlera beaucoup d’économie cette année, encore. Vous pouvez vous attendre à me voir décrier sa subversive campagne pour le français ainsi que des projets comme Rabaska ou tout autre action vendant le Québec à l’establishment, sans oublier son aplatissement total devant Ottawa. Quant au fédéral, on devrait s’en tirer sans élections cette année. Stephen Harper, grâce à la prorogation du parlement, a réussi à avorter la crise et à briser la coalition. Michael Ignatieff attendra son heure afin de former un gouvernement libéral majoritaire seul. Finis mes beaux rêves de plus de démocratie, de dialogue et de changements constitutionnels sans que Québec ne parte le bal… Ce geste de prorogation du premier ministre pour éviter un vote de non confiance reste tout de même un dangereux précédent pour l’avenir…

Allez tous, bonne année quand même!

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